lundi 15 octobre 2012


KREATIV DENTAL 
ATTILA KNOTT

ENTRAÎNEUR VEDETTE DU TOURISME DENTAIRE:


BIENTOT UNE SERIE DE LIENS OFFICIELS POUR EN SAVOIR PLUS SUR LE FONDATEUR DE KREATIV DENTAL 


Les patients choisissant la clinique dentaire Kreatív Dental arrivent des quatre coins du monde à Budapest pour être soignés dans des conditions de luxe. Non seulement la clinique est unique en son genre par rapport aux autres cliniques dentaires avec un profil similaire mais son manager aussi. Attila Knott n’est pas un technicien dentaire comme les autres qui créent une clinique dentaire en s’appuyant sur leurs expériences professionnelles, car lui, il n’a jamais travaillé comme technicien dentaire. Mais il est allé à Canossa au cours des années difficiles qu'il passait loin de la Hongrie d’abord en France puis aux Etats-Unis avant de revenir en Hongrie et il est devenu un homme d’affaires déterminé. Il s’est essayé à plusieurs métiers, à de nombreux domaines de la vie, il s’adaptait et faisait des efforts sans cesse et parfois il devait recommencer tout à zéro sans se désespérer. Et il n'abandonnait jamais la lutte. Il cherchait les opportunités, la pulsation du monde des affaires et quand il a trouvé enfin une occasion, l’a saisie, et ne l’a plus lâchée. Un jour quand il avait mal à la dent et il a dû consulter un dentiste il a eu l’occasion de connaître les tarifs des dentistes aux Etats Unis. C'est avec stupéfaction qu'il s'est rendu compte des prix astronomiques mais après quelques calculs et des réflexions il a découvert une nouvelle opportunité, la possibilité d'une nouvelle vie. En comparant les tarifs étrangers avec les tarifs des dentistes hongrois il a constaté les avantages que présentait l'écart des tarifs. Il savait bien qu’il avait une place dans ce segment même s’il ne pouvait pas faire lui-même des traitements dentaires. Et c’est ce qui s’est passé. L'excellent manager a élaboré une théorie bien structurée que par la suite, il a mise en œuvre. Il était le premier à créer le modèle classique du tourisme dentaire organisé en Hongrie.
Quelle était votre formation quand vous êtes entré dans la vie active?
J’ai fait mes études secondaires en électromécanique et en technique des communications car à l’âge de 14 ans j’ai été admis dans une école spécialisée dans ce domaine. Après le bac je n’ai jamais travaillé dans le métier. En 1982 j’ai quitté la Hongrie pour vivre pendant un an en France, mais je n’y pouvais pas faire grande chose, je devais lutter pour la survie. Au bout d’un an je suis allé aux Etats Unis.
Quel était votre but?
Je n’avais aucun but, c’était une étape de ma vie. A l’époque je voulais aller à la RFA mais je n’ai pas réussi à le faire. Finalement à l’âge de 22 ans j’ai resté en France en statut de réfugié mais je n’y ai pas obtenu les papiers nécessaires pour y rester définitivement. Ensuite j’ai tenté ma chance en Suisse, sans succès puis il ne restait que le Canada, l’Australie et les Etats Unis comme destination possible. J’ai quitté la Hongrie bien que je l’aimais parce que je ne voyais pas de possibilités de gagner ma vie.
N’aviez-vous pas eu le mal du pays?
Si, mais je devais attendre cinq ans pour pouvoir revenir avec une autorisation consulaire hongroise. Je suis parti en 1982 et j’ai pu revenir la première fois en Hongrie en 1987 avec un passeport consulaire. Ensuite je pouvais revenir régulièrement mais je ne pouvais me réinstaller définitivement qu’onze ans plus tard.
Quand avez-vous travaillé la dernière fois dans la dentisterie?
Je n’ai jamais travaillé comme technicien. J’étais étranger à la pratique de ce métier. J’ai appris au fur et à mesure le métier de technicien dentaire mais je ne l’ai jamais pratiqué et je pense que si je le faisais aujourd’hui nous ne nous discutons pas ici. Aux Etats-Unis on m’a demandé pourquoi je ne suivais pas de cours de céramie. J’estimais que si je faisais ce genre de formations je n’aurais pas le temps pour gérer une entreprise. Ma mission est différente. J’ai regroupé autour de moi les meilleurs dentistes et techniciens dentaires, tout comme un bon entraineur. J’ai l’œil pour trouver les talents, je les aide, je leur donne tout ce qui est nécessaire, j’assure leur formation, leur entrainement et je les laisse travailler. 56 personnes travaillent actuellement à ma clinique, dont 10 dentistes et 18 techniciens. Cependant j’arrive à juger d’une distance de 100 mètres si le travail qu’ils ont fait est bon ou mauvais.
KREATIV DENTAL. L'histoire incroyable de son fondateur : Attila Knott !

Si vous n’étiez jamais technicien dentaire comment avez-vous pu connaître ce métier aux Etats Unis?
Par hasard. J’ai dû consulter un dentiste local dont les tarifs étaient choquants pour moi. A l’époque je pensais que seulement les gens aisés peuvent se permettre de payer des montants pareils. Hélas j’ai profité cette lacune et cet écart des tarifs lorsque j’ai renvoyé au début les échantillons en Hongrie pour qu’on me les prépare. Sur cette base j’ai créé ensemble avec ma femme une petite laboratoire et une équipe de 5-6 personnes, puis une petite clinique moderne à deux fauteuils de dentiste plus une laboratoire à 5-6 personnes. J’ai organisé l’équipe avant mon retour, j’avais des techniciens et des dentistes excellents. Finalement le mal du pays et la possibilité des affaires m’ont forcé à revenir. Les Hongrois aux Etats Unis pensaient que j’ai perdu la raison. Je suis revenu en Hongrie sans avoir une idée de la situation de la dentisterie du pays. Mais je savais une chose: les tarifs hongrois étaient 7-8 fois inférieurs aux américains. Si aux Etats-Unis il fallait payer à l’époque 800-1000 dollars pour une couronne, en Hongrie elle coutait à peine 100 dollars. J’avoue que les quatre premières années étaient très dures. Souvent nous avons évité à peine la faillite. Nous n’avons pas commencé à travailler ici où nous sommes maintenant, mais dans un autre bâtiment plus petit. Plus exactement au deuxième niveau d’un garage. Les patients devaient traverser un garage sale, puant et bruyant. On nous disait que c’est la faillite sure car qui entrerait dans un garage pour se faire soigner les dents? Au bout de quatre ans la BBC est venue deux fois pour faire des reportages avec moi et d’autres chaines de télévision étrangères m’ont contacté aussi. C’est à ce moment-là que j’ai inventé le tourisme dentaire organisé. Naturellement ce phénomène était déjà connu en Hongrie car il y avaient des cliniques à Sopron, à Szentgotthárd, à Győr et dans d’autres villes à proximité de la frontière autrichienne, mais il ne s’agissait pas d’un tourisme organisé. Pour les dentistes près de la frontière c’était plutôt un phénomène local. J’ai fait un projet commercial, j’ai mis en place une chaîne de distribution, j’ai inventé le principe du fonctionnement puis j’ai engagé des agents par pays, qui ont reçu une formation et avaient un site internet. C’était vraiment ma propre idée et j’ai lancé le mécanisme en 2002-2003. En peu de temps les autres cliniques se sont rendus compte que c’était une affaire rentable pour nous. Et bien sûr qu’elles ont copié mon idée. En tout cas de plus en plus de concurrence s’est présentée tant en Hongrie qu’à l’étranger. Par exemple, en Tchéquie il y a une clinique qui utilisait mon nom et mon logo. Naturellement je l’ai attaquée en justice. Ma conception est reprise par des cliniques polonaises, lettones, turques, serbes, croates, tchèques, ukrainiennes, slovènes et grecques. Cerise sur le gâteau, il appliquent exactement la même marge que j’ai calculé. Aujourd’hui c’est une affaire qui génère des milliards en euro. Non seulement dans notre pays mais dans tous les pays de l’Europe de l’Est.
Vous n’avez pas voulu rester aux Etats Unis. Pourquoi?
Le mal du pays était très fort d’une part et je n’aimais pas le niveau moral, culturel, mental et le niveau d’intelligence que l’on peut y vivre d’autre part. Je devais subir maintes fois des offenses à cause de mon identité européenne et hongroise. L'explication est simple: l'Amérique n'est pas l'Europe. Je n'aurais y resté pour rien au monde. Je conteste l'opinion de ceux qui font l'éloge de ce continent et n'apprécient pas du tout la Hongrie. Je suis devenu adulte sur ce continent lointain, j'y ai appris l'anglais sans soutien, ni aide ni famille. J'ai vécu la réalité austère des Etats-Unis. J’avoue que ce n’était pas une expérience agréable. J’ai dû repartir de zéro, j’avais de nombreux emplois, mais je préfère être „pauvre” en Hongrie que „riche” en Amérique.
Le rêve américain, l’omnipotence du talent ne vous ont pas séduit? Ou bien on ne les voit qu’aux films américains?
Quand j’ai commencé à travailler dans la dentisterie aux Etats-Unis, au bout de six ans j’ai créé une petite clinique. En fait j’ai ramené ma clinique en Hongrie. Peut-être, je pourrais avoir beaucoup d’argent et une meilleure qualité de vie en Amérique mais je préfère construire mon pays. J’ai passé 15 ans aux USA, mais je n’en garde pas de souvenirs agréables. En répondant à votre question: les scénarios des films américains sont étrangers à moi.
La Clinique Kreatív Dental soigne le plus grand nombre de patients venant de quel pays?
Il faut savoir que nous n’avons pas avancé du jour au lendemain. D'abord en une année nous avons soigné un seul patient venant d'Angleterre. Ensuite un couple irlandais s’est fait soigner puis d’autres patients venant du Danemark nous ont découvert aussi. Quand j’ai fait notre site en anglais, il était bien à tel point qu’un journal hongrois m’a contacté pour faire un reportage. Ce n’est pas la dentisterie qui intéressait le journal mais notre site web en soi qu'il estimait très efficaces et exemplaire, unique en son genre. L’article voulait montrer comment doit être un site web hongrois qui souhaite cibler une clientèle étrangère. D’ailleurs les Norvégiens viennent les plus nombreux. Mais ces chiffres varient en permanence en fonction de la distance, de la situation économique actuelle du pays, de l’habileté des agents locaux et de la part du traitement remboursée par le pays donné. Par exemple beaucoup de patients venaient du Danemark pendant une longue période, puis ce pays avait aussi des difficultés économiques, mais de notre point de vue le marché s'est rétabli relativement vite. L'Irlande a vécu aussi une période difficile mais le marché est redevenu presque normal. La France rattrape son retard par rapport aux autres pays et l’Angleterre a aussi une tendance à monter. Nous avons 13 agents, aux USA et au Canada aussi.
KREATIV DENTAL BIENTOT UNE SERIE DE LIENS OFFICIELS POUR EN SAVOIR PLUS SUR LE FONDATEUR DE KREATIV DENTAL : ATTILA KNOTT

De plus en plus j’ai l’impression d’être à la finale de la course de 400 mètres d’une compétition athlétique.
En effet, c’est une compétition permanente.
Vous pouvez donc juger la qualité d’un travail?
Oui. Autrement je ne serais pas ici. Si je ne suis pas toutes les formations j’assure toutes les possibilités aux dentistes qui travaillent à ma clinique de bénéficier des formations permanentes. Nous avons un centre de perfectionnement bien équipé ici à la clinique. La semaine passée nous avons accueilli la quatrième fois pendant une semaine Ulrich Wegmann (maître et enseignant du système Arcus Digma), professeur allemand, accompagné de son technicien, Herbert Thiel qui était notre invité le cinquième fois. Le technicien enseignait au laboratoire et le professeur formait mes dentistes. Mais mes dentistes ont déjà suivi une formation du docteur Pál Gerlóczy aussi. L’année prochaine j’inviterai un spécialiste en céramie dentaire reconnu, Oliver Brix, pour qu’il perfectionne les connaissances de nos techniciens.
Quelle est la meilleure partie de ce travail complexe pour vous?
Ce travail réserve un défi pour chaque jour. L’Etat ne garantit ni les conditions, ni les commandes ni les patients, donc nous n’avons pas gagné le gros lot, il fallait bien mériter le succès. Nous devons lutter chaque jour sur le marché. La concurrence ne cesse d’augmenter tant en Hongrie que dans les autres pays. L’autre grand défi est que nous devons recevoir, traiter et gérer les patients qui viennent et partent tout le temps. Quand nous avons atteint le nombre de patients prévus pour le mois donné je me concentre déjà au nombre de patients prévu pour les mois suivants.
Y-a-t-il une différence en terme de tarifs à la Clinique Dentaire au bénéfice des patients hongrois?
Il y a peu de différence. Entre 1998 et 2002 nous avons végété sur le marché hongrois or très vite il est devenu claire que nous ne pouvions pas compter exclusivement sur les patients hongrois. Nous avons fait la publicité et des réductions vainement. Hélas. Mais ce n'est pas la faute des patients. Il faut encore attendre longtemps que la situation s'améliore sur le marché hongrois. C’est pour cela que j’ai inventé le tourisme dentaire. Mais il faut noter que la réduction accordé aux patients hongrois équivaut au montant des honoraires de nos agents étrangers, des droits aéroportuaires et d’autres garanties que nous devons payer. Cependant j’aimerais souligner que les patients hongrois reçoivent la même qualité que n’importe quel patient irlandais ou américain. Car un hongrois qui entre ici et les patients qui viennent de l’aéroport ont le droit de bénéficier des conditions d’une qualité et d’un luxe identiques.
De qui, de quoi êtes-vous le plus fier?
La satisfaction est le début de la fin. En fin de compte je suis fier de tout le monde.
Dans quels domaines de la vie êtes-vous encore maximaliste?
Au sport et vis à vis de mes enfants.
Avez-vous quand même un passe-temps favori?
Bien sûr, le cyclisme sur route. Le week-end je fais 100-130 kilomètres dans les montagnes. Avant je faisais la compétition aussi. En Hongrie j’étais cycliste professionnel dans un club, aux Etats-Unis sportif amateur, et je continue à m'entrainer  jusqu'à présent 4-5 fois par semaine, mais dans la semaine mon temps est limité par mon travail.
Quelle est la tâche que vous devez attaquer sans délai?
Je vous ai parlé de la visite d'un professeur allemand, il a vu certaines choses qu’il n’appréciait pas trop. Maintenant je dois arranger ce problème. Naturellement nous commettons aussi des erreurs, nul n’est parfait. Selon le contrôle ISO de l’année passée notre taux de réclamation est autour de 2%.
Si quelque chose ne vous plaît pas comment l'apprennent les collègues?
Verbalement.
Le téléphone sonne. Deux patients italiens arrivent. On appelle le chef, on a besoin de lui, car il est le seul qui parle italien.
Combien de langues parlez-vous?
Bonne question. Tout dépend du niveau, car j’arrive à parler et je me débrouille en cinq langues. Je parle bien hongrois et anglais. Je parle plus ou moins allemand parce que ma femme est professeur d’allemand et je parle un peu italien aussi. J’ai vécu pendant un an en France où je devais apprendre le français 6 heures par jour. Je savais écrire, lire et parler en français mais lorsque la destination suivante est devenue l'Amérique j’ai rompu avec la langue française entre Paris et New York et j’ai ouvert le dictionnaire anglais. Dans l’avion je ne connaissais que deux mots en anglais: «yes» et «no». Je n’ai jamais suivis de cours de langue, j’ai appris l’anglais dans la rue.
Chaque coin de la Clinique Kreatív Dental est bien conçu, pratique et facilite le travail.
Effectivement j’y ai investi beaucoup d’effort, mais les expériences des années m’ont aidé beaucoup ainsi qu’un architecte formidable qui a conçu les projets sur la base de mes idées. La clinique possède un système de chauffage-climatisation géothermique, extrêmement économe à l'intérieur et à l'extérieur aussi. Nous avons appliqué toutes les idées et techniques qui aident le fonctionnement économique.
C'est une clinique de qualité, bien conçue et pratique. A part les patients les employés bénéficient aussi du luxe. Fitness club, sauna, banc solaire, espace de repos, chambre de télévision. On voit que vous faites tout pour garantir la meilleure performance de vos employés chaque minute du jour.
Oui, c’est vrai. Si je veux que les meilleurs du métier travaillent à ma clinique je dois faire tout pour qu’ils aiment le lieu de travail. Y compris le salaire exceptionnel et les conditions de travail nécessaires dans un cadre luxueux. Mais en échange je peux être exigeant. Mes collègues me connaissent bien, savent que je suis maximaliste il est donc évident que mon équipe s’efforce de faire un travail impeccable, car nous sommes tous dans le même bateau. Mes dentistes et mes techniciens sont bien payés et ils travaillent très dur. Par exemple, mai dernier toute l'équipe a passé 4 jour en Norvège. Trois techniciens en céramie dentaire ont suivi une formation au Lichtenstein et ils sont revenus il y a quelques jours. Les membres de mon équipe apprécient qu’ils peuvent se familiariser avec les meilleures et les plus modernes technologies car soit je fais venir la formation sur place, soit je les envoie là où ils peuvent les apprendre. Et en échange ils font le maximum chaque minute du jour. Je peux dire que des vedettes «jouent au football» dans mon équipe. Juste quelques noms: Dr. Patonay Lajos, Rendetzky János, Hári János, Gyurán Zoltán, Kerekes Mária, …etc.
Photo: wwwfotokranitz.hu

A venir. Plus d'information sur Attila Knott fondateur de la clinique dentaire KREATIV DENTAL